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Eau potable

Contrôle de la présence éventuelle de PFAs dans l’eau de distribution

Les alkyls perfluorés et polyfluorés (PFAS) sont un groupe incluant plus de 4700 produits chimiques d’origine anthropique largement utilisés qui s’accumulent au fil du temps chez l’être humain et dans l’environnement. Ils sont connus sous le nom de «produits chimiques éternels» (forever chemicals), car ils sont extrêmement persistants dans notre environnement et dans notre corps. Ils peuvent entraîner des problèmes de santé tels que des lésions hépatiques, des maladies thyroïdiennes, de l’obésité, des problèmes de fertilité et des cancers.

Propriétés indésirables des PFAS

Certaines PFAS, notamment les sulfonates de perfluorooctane (PFOS) et l’acide perfluorooctanoïque (PFOA), possèdent des propriétés indésirables qui peuvent avoir des effets néfastes sur les humains, les animaux et l’environnement. Cela inclut les propriétés suivantes :

  • persistantes : elles ne sont pas ou peu dégradables dans l’environnement.
  • bio-accumulatives : elles s’accumulent dans le corps humain, les animaux et les plantes.
  • effets indésirables sur la santé : elles peuvent provoquer des effets indésirables chez l’homme et l’animal, tels qu’une baisse de la réponse immunitaire ou une augmentation du taux de cholestérol.
     

Ces propriétés diffèrent pour chaque PFAS spécifique. Par exemple, une PFAS peut avoir plus d’effets néfastes sur la santé et une autre peut s’accumuler davantage dans la nature. En outre, il existe de nombreux PFAS dont on sait encore peu de choses et dont on ne sait pas s’ils ont des propriétés indésirables, ni lesquelles.

Pour de plus amples informations, veuillez consulter la note d’information Emerging chemical risks in Europe – PFAS [Risques chimiques émergents en Europe – PFAS].
 

En 2018, dans le cadre du programme de recherche BIODIEN (Recherche de perturbateurs endocriniens et d’autres substances d’intérêt récent dans les eaux, en vue de la protection de la santé publique et de l’environnement), - recherche subventionnée par le SPW Agriculture, Ressources naturelles et Environnement et menée par un consortium de laboratoires dont la SWDE faisait partie-, un screening de la présence de différents polluants dans l’eau de distribution a été réalisé. L’étude complète est disponible à l’adresse suivante : http://eau.wallonie.be/spip.php?article168). Les mesures de PFAS dans les eaux potabilisables sont donnée à l’annexe 9 de l’étude.


Pour chacune des molécules recherchées, une centaine d‘échantillons d’eau a été analysée en Wallonie.

LOQ= Valeur limite de quantification maximale d’un composé chimique (PFAS : 0,2 à 05 ng/litre).

FQuant = Nombre de résultats supérieurs à la limite de quantification par rapport au nombre total d’échantillon (N=100): soit de 13 à 28 % des échantillons selon les composés chimiques recherchés.

FDet = Nombre de résultats compris entre les limites de détection et de quantification par rapport au nombre total d’échantillons N : soit de 12 à 20% des échantillons selon les composés chimiques recherchés.

Pour les échantillons où la concentration du composé chimique était quantifiable, les teneurs moyennes et médianes sont faibles (Cmoy de 0,2 à 0,7 ng/l ; Cmédiane = ~0 ng/litres).

Concernant les PFAS, les conclusions de cette étude étaient rassurantes quant à la probabilité de retrouver des PFAS dans les eaux destinées à la consommation humaine. Pour plus d’information sur cette étude, nous vous invitons donc à prendre contact directement avec le SPW (c2lxdWVwQHNwdy53YWxsb25pZS5iZQ==).

Ceci n’exclut toutefois pas définitivement leur apparition progressive dans les captages d’eau. La surveillance des PFAS se poursuit donc aujourd’hui avec la décision prise en septembre 2023 par le Gouvernement wallon de lancer un monitoring régional sur les PFAS dans l’eau distribuée pour une durée de 18 mois. Cette mission a été déléguée à la SWDE et l’intercommunale in BW est partie prenante de ce monitoring.

  • Les premières analyses au niveau du réseau d’in BW ont débuté début novembre 2023.
  • Au cas par cas, en cas de dépassement confirmé de la future norme, un schéma de communication sera déclenché et un plan d’actions sera mis en place pour rabattre les concentrations à un niveau inférieur à la future norme.

 

Au niveau de la commune de Mont-Saint Guibert, un peu moins de 8% des raccordements est alimenté par une eau que nous achetons à Vivaqua. Vivaqua dispose de données mensuelles relatives aux PFAS sur ses eaux produites ; en l’occurrence pour les raccordements visés, la teneur était de 3 ng/l en septembre 2023 (et n’a jamais dépassé 5 ng/l depuis février 2023). Nous confirmerons ces données lors du monitoring de nos zones de distributions d’eau (analyses au robinet des consommateurs).

 

Vous pouvez retrouver les informations sur la problématique des PFAS